5 restaurants festifs parisiens pour danser jusqu’au bout de la nuit

Une envie soudaine de faire la fête pour célébrer une occasion spéciale ou tout simplement fêter la fin de la semaine ? Si les restaurants festifs fleurissent dans la capitale, tous ne se valent pas, looooin de là. Entre nourriture décevante, ambiance moyenne... Il est facile de s'y perdre devant une offre aussi variée.

Alors on a arpenté les rues de Paris à la recherche d'adresses qui claquent. Où l'on a envie de retourner. Et on a trouvé quelques pépites qu'on ne pouvait s'empêcher de vous présenter... Sortez votre bloc-notes - ou votre Mapstr, pour la Gen Z - et préparez-vous à noter toutes nos meilleures adresses.

Coya, le restaurant festif qui met à l'honneur la gastronomie péruvienne

Amateurs de guacamole et de ceviche, Coya c'est pour vous. Rue du Bac, dans la petite allée intimiste de Beaupassage, c’est ici que le voyage pour l’Amérique Latine commence. Au rez-de-chaussée, une cuisine ouverte qui apporte de la convivialité à la salle, et à l’étage, un espace plus confidentiel avec même une grande tablée pour célébrer les grandes occasions. 

Si le dîner a lieu sur fond musical, on poursuit la soirée au Pisco Bar, le bar du restaurant, qui promet un aller direct pour Lima. Au menu, cocktails aux influences péruviennes et musique endiablée grâce à une programmation de DJs qui se succèdent chaque soir. Au cours de l’année, des soirées sont organisées, comme lors d'Halloween, du Nouvel An, de la Noche Blanca ou encore de la Fashion Week.

On mange quoi ? Du guacamole, des tacos, du ceviche et de la viande grillée, évidemment. Les influences latines se ressentent carrément, et grâce au menu dégustation, on s’est régalées du début à la fin. Mention spéciale pour les tacos de Shiitake - on vous voit venir, oui c’est un champignon, mais promis ça n’avait absolument rien de boring -, le ceviche de Thon Albacore - légèrement spicy et telleeeeement bon - et le Cazuela de Bar Chilien - un mélange de riz, de bar, de citron vert et de ají amarillo. On finit sur une touche sucrée avec les churros signature de la Maison… Bref, on ressort bien repues et surtout les papilles emplies de nouvelles saveurs.

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Pagaille, l'adresse festive et conviviale pour les amateurs de bonne cuisine

Faire la fête et bien manger, c’est possible. Chez Pagaille, tout est pourtant merveilleusement bien orchestré : de l’entrée au dessert, on a adoré. Le cadre est chaleureux, le service souriant - pourtant on est à Paris, je comprends pas ? -, etla fête au rendez-vous. Nous, ça va devenir notre nouveau QG pour célébrer entre amis. 

Si la semaine, la table est plutôt sage, le week-end, elle s’empagaille. Les vendredis et samedis, l’ambiance festive commence à partir de 22 heures, et sur les deux niveaux du restaurant pourtant intimiste, la musique bat son plein. 

On mange quoi ? Nous avons testé la carte de l’été, mais celle de la rentrée s’annonce tout aussi folle. En valeur sûre, on vous conseille sans hésiter en entrée les aubergines rôties et leur yaourt grec, cacahuètes et sésame. En plat, l’espadon mi-cuit, grenade, purée et vierge de petits pois est une valeur sûre. En dessert, les amateurs de chocolat vont se régaler du crémeux chocolat noir, jalapenos confits, chantilly espelette et crumble cacao. Miam.

Podium, le brunch festif ambiance année 80

Les années 80 ont encore de beaux jours devant elles. Si on aime vous parler du brunch festif chez Podium, qui est quand même assez unique en son genre avec un menu généreux et de la musique live un dimanche midi - oui, oui -, le restaurant accueille aussi de belles soirées une fois la nuit tombée. 

Entre deux boules à facettes, dans un décor coloré et à motif, vous faites un bon direct dans les années les plus musicales du XXème siècle. Si chez beaucoup, la fête est réservée au week-end, ici, c’est du mardi au samedi ! Partez à la découverte de DJ sets, pianistes, chanteurs et artistes qui déambulent à travers les tables… Le plus dur sera de réussir à vous retenir de chanter en mangeant. Mais ça, c’est une autre histoire.

On mange quoi ? Une carte bistrot, qui reprend les grands classiques de la cuisine française, que demander de plus ? Imaginée par le chef multi-étoilé Glen Viel, le plus dur sera encore de choisir : tarte tomate, croque à la dinde fumée, tartare au couteau, bavette aux échalotes, volaille et sauce champignon, puis brioche perdue croustillante, tarte tatin ou encore île flottante. Vous avez compris le genre.

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Bazurto, le repère festif du chef Juan Arbelaez

Le chef colombien star de l’émission Top Chef après laquelle il ouvre son premier restaurant Planxa à Boulogne-Billancourt (92) est bien familier du concept de resto festifs. Après Yaya Secrétan (cuisine grecque) et Babille (cuisine française), ici chez Bazurto, c’est la Colombie qui est mise en avant. Et pour cause : Bazurto, c’est le marché populaire de Carthagène. 

Alors, on se régale avec le menu Grand Carnaval, qui se partage et nous fait découvrir les spécialités de la Maison, puis on replie les tables contre le mur : 22 heures, c’est l’heure de danser. Ambiance à découvrir les jeudis, vendredis et samedis.

On mange quoi ? Le menu dégustation est idéal pour les soirées festives puisqu’il évite clairement de se prendre la tête avec le menu quand on n’a qu’une envie : s’amuser et faire la fête. Alors, on découvre au fil des services le pan de yuca (le pain typiquement colombien), un tiradito de maquereau, des empanadas de viande, des tacos de ceviche seriole (un délice), une entrecôte à la sauce Chimichurri et jus de viande (ça aussi, un délice) et le Colombitzu - un tiramisu version latino, au rhum Hechicera. Ça vaut le détour.

Chez Gala, pour déguster une carte méditerranéenne sur fond de musique

Retour dans les années 70 pour profiter d’un dîner à la lueur de la bougie, où le service est soigné, la décoration élégante et l’ambiance unique. Au programme : pianistes, chanteurs, et DJs se succèdent avec comme unique mission de vous faire passer une soirée mémorable.

Pour converser, le premier service est excellent, tandis que le second, sur fond musical et lumière tamisée, favorise le chant. Façon banquet, on partage, on goûte, on échange, on dévore sous la boule à facette qui nous surveille et s’anime une fois la nuit tombée.

On mange quoi ? En entrée, entre la tortilla smash de kefta de veau snacké, vierge de poivrons et sauce aïoli, et le gravelax de daurade royale label rouge, vinaigrette aux agrumes et grenade, on s’est régalées. En plat, on vous conseille la picanha de boeuf snacké à la plancha, figues caramélisées et jus de figues. La pastilla de poulet, trop sèche, nous a un peu déçues. En dessert, pas de doute possible, on opte pour le chou Gala, et sa ganache montée vanille et sa sauce pralinée.

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