Comment prendre soin de sa santé mentale quand l’actualité politique mondiale est à chier

Hier, la réélection de Donald Trump face à Kamala Harris a, pour beaucoup, eu l’effet d’un coup de massue. Et quand l’actu politique ressemble à une saison de Black Mirror qui ne finit jamais, notre santé mentale est souvent la première à trinquer.

Écrit par Alice Legrand le

Le réveil sonne, et avec lui, la notification des dernières actualités mondiales : Trump vient de remporter sa réélection, et la planète politique continue de brûler… Malheureusement, on semble avoir perdu l’extincteur.

Premier réflexe : ouvrir Twitter. Ou peut-être qu’il ne vaut mieux pas ? S’informer, ou se préserver ? Parce que soyons honnêtes : regarder le journal télévisé et s’informer des actualités sur son téléphone, c’est aujourd’hui s’exposer à une vague de stress, de frustration, voire de désespoir. Difficile de ne pas ressentir une forme d’impuissance - et de forte irritation - quand une nouvelle notification apparaît, nous faisant faire à chaque instant, une mini-crise d’angoisse collective.

Alors, comment protéger notre équilibre émotionnel dans un monde où chaque breaking news semble vouloir tester nos nerfs ? Entre déconnexion, pratiques anti-stress et un peu d’humour salvateur, petit guide de survie pour les esprits épuisés - qui en ont bien besoin.

Savoir se couper d’internet sans culpabilité

Tel un acte de rébellion moderne, éteindre son téléphone a un effet inimaginable sur le bien-être. En plus de réduire la dépendance à laquelle en 2024, tout le monde peut s’identifier - il suffit de checker votre temps d’écran journalier -, cela permet de se protéger des informations indésirables.

C’est bien connu, les news qui sont le plus relayées - et suivies - sont celles qui nous donnent des émotions négatives : de la peur, de la tristesse, du dégoût… Mais ces émotions, ressenties tout au long de la journée, ont un impact considérable sur notre santé mentale. Non, vous n’avez pas besoin de connaître les détails de chaque débat et de chaque tension internationale.

Alors on se met en tête que moins on en voit, mieux on se porte. Au réveil, on évite de traîner sur Google Actualité, et on commence la journée du bon pied. On peut se faire un break infos à midi, pour tout de même se tenir au courant de ce qu’il se passe dans le monde de fous dans lequel nous vivons, mais c’est tout. Le soir, en rentrant chez soi, pas question de regarder son téléphone, au risque de brouiller votre sommeil.

Se concentrer sur les petites joies du quotidien pour évader son esprit

Quand les gros titres font monter votre taux de cortisol, c’est le moment de chercher refuge dans les petites joies du quotidien. Car oui, même si le monde est en train de se barrer en cacahuète, on peut encore trouver du réconfort dans les choses simples. Faites une liste de ce qui vous ferait du bien : vous préparer un plat réconfortant, prendre un bain bien chaud, savourer un chocolat chaud, sortir vous balader en forêt, passer une heure à faire votre skincare ou même organiser une soirée avec des amis pour parler de tout - sauf de politique.

Ces petits moments, qui semblent anodins, nous rappellent que la vie, c’est autre chose que des gros titres, des élections ou des guerres de pouvoir. C’est aussi cette part de bonheur qu’on se crée et qui nous ramène à l’essentiel.

Transformer sa frustration en action

Le sentiment d'impuissance que l’on ressent face aux décisions des Grands de ce monde est inévitable… Et peut sérieusement plomber notre moral. Mais chaque petite action compte, alors autant utiliser sa frustration pour servir à quelque chose de concret !

Que ce soit un don pour une cause qui vous parle, une pétition signée dans un élan de rébellion, ou même du bénévolat local, chaque action donne l'impression de reprendre le contrôle de sa vie... Face aux absurdités de notre planète. Et ça soulage vraiment. Agir, même à petite échelle, c’est rappeler au monde - et à soi-même -, qu’on a une voix, une place, et qu’on refuse de rester passif face au chaos.

Prendre du recul pour éviter l'overdose d’angoisse

Parfois, on a l’impression d’être submergés et on se dit que ça ne pourra pas être pire. Pourtant, il est important de se rappeler que chaque génération a vécu son lot de galères. Oui, on est dans une époque complexe, mais la sensation d’être au bord du précipice n’est pas exclusive au XXIème siècle. 

Le monde a traversé des crises, des guerres, des époques incertaines où tout semblait perdu… et malgré tout, on est toujours là ! Parfois, prendre du recul, c’est se dire qu’on peut traverser cette période et même en ressortir plus résilient - ou, à défaut, un peu plus sarcastique. Alors, on prend une grande inspiration, et on se convainc que tout ira bien.

S’informer sur des médias positifs

Face à l’avalanche de mauvaises nouvelles quotidiennes, se tourner vers des médias qui mettent en avant des initiatives positives peut faire grand bien au moral. S’informer, c’est important, mais de la bonne manière, c’est encore mieux ! Les nouveaux médias d’actualité générale sont de plus en plus nombreux à proposer leur rubrique "Les bonnes nouvelles de la semaine", et franchement, rien ne fait autant de bien que de lire ces quelques lignes, pour contrebalancer toutes les mauvaises nouvelles entendues. D’autres se sont carrément spécialisés en positivité, comme Le Média Positif ou PepsNews.

Alors, plus d'excuse pour broyer du noir. Si la politique est un sujet très important - ça régit quand même notre monde -, vous verrez vite qu’il n’y a pas que ça. Et qu’il y a aussi plein de choses plus joyeuses pour lesquelles se réjouir.

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