Les 5 (très) bonnes raisons de regarder le film Saltburn !

En décembre 2023, l'année s'achevait sur un opus particulier, un drame qui n'allait pas tarder à occuper notre esprit. On vous donne 5 bonnes raisons d'aller voir le film "Saltburn", en streaming sur Prime Video. 

Écrit par Téa Antonietti le

La réalisatrice Emerald Fennel, qui a déjà raflé l'Oscar du meilleur scénario pour son tout premier film "Promising Young Women", est de retour derrière la caméra, seulement pour la deuxième fois. Si on a déjà pu l’apercevoir dans des rôles discrets au cinéma, dans le carton plein que fut "Barbie", en tant que Barbie enceinte hilarante ou bien dans la peau de la controversée Camilla Parker, au cœur de la saison 4 de "The Crown"... Une chose est sûre, à la réalisation, elle ne montre aucune pudeur

Son dernier film s'intitule "Saltburn" et offre un thriller dramatique mentalement fascinant et visuellement magnifique, qui ne peut qu'être élevé par un casting tout aussi magnétique. Les réactions sont multiples, certains hurlent au scandale, d'autres le visionnent encore et encore. Entre des symboliques cachées que les spectateurs aliénés s'amusent à élucider et un scénario frissonnant... L'Angleterre fait trembler ses terres pour nous plonger dans une ère de soirées mondaines et de piercings à l’arcade post années 2000...

En quoi Saltburn, la nouvelle sensation du cinéma d'Emerald Fennel marque les esprits ? 

Le pitch du film ? "L'étudiant Oliver Quick, qui peine à trouver sa place à l'université d'Oxford, se retrouve entraîné dans le monde du charmant et aristocratique Felix Catton, qui l'invite à Saltburn, le vaste domaine de sa famille excentrique, pour un été qu'il n'oubliera pas de sitôt."

1. L'anatomie d'une obsession morbide et érotique

Le film porte sur l'impressionnante thématique de l'obsession. "Je n’étais pas amoureux de lui […] Je l’aimais. Je l’aimais. Je l’aimais.", dès les premières secondes, on découvre le personnage principal Oliver qui, semble-t-il en pleine séance d'introspection, parle au passé d'un amour puissant. Tout le long du film, à travers le regard de l'énigmatique Oliver aux allures de pur looser, on assiste à l'évolution de cette fascination d'abord bon enfant, puis destructrice et fatale, littéralement.

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Lorsque les portes de Saltburn s'ouvrent à Oliver, maladroit à souhait, en avance, époustouflé par une telle décadence qu'il n'a jamais approchée de si près... On remarque sur l'un des plans de haut un lustre parmi tant d'autres, auquel est accroché un attrape-mouche gluant et repoussant, soit parfaitement l'inverse de tout ce qu'incarne le château. Déjà, à ce moment, on comprend que face aux Catton, Oliver n'est qu'une bestiole collante qui cherche désespérément à se rapprocher de la lumière.

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2. La révélation Barry Keoghan est magnétique

Dans la peau du personnage d'Oliver Quick, si inconfortable qu'il en devient malaisant voire irritant, Barry Keoghan livre une performance bluffante, qui nous pousse à ne pas le quitter des yeux. Ce qui porte le film excentrique, c'est avant tout ce personnage qui, au premier abord, n'a fondamentalement rien pour lui, si ce n'est une culture aiguisée qu'il ne sait employer que pour ennuyer son tuteur d'université. En réalité, ce dernier ne cherche pas à l'écouter tant que ça, et est bien plus captivé - sans le cacher - par Farleigh et ses liens de parenté prestigieux.

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Oliver est un looser vulnérable qui construit alors son propre mythe pour attiser la pitié de Felix, demi-dieu aristo aussi généreux que beau. Le personnage, brillamment incarné par Barry Keoghan, est tellement voué à une infime banalité que le retournement de situation qu'il va finalement mener nous laisse bouche bée. S'il faut se méfier de l'eau qui dort, alors, il faut aussi surveiller le moins que rien qui suit ses idoles comme un petit chien... Car un beau jour, il pourrait sortir les crocs. 

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3. Jacob Elordi nous convainc de boire l'eau de son bain

Le playboy qui s'est parfaitement emparé d'Hollywood cette année fait aussi partie des ingrédients magiques de ce film réussi. Entre l'incarnation d'Elvis dans le "Priscilla" de la prestigieuse Sofia Coppola et l'écorché vif Nate Jacobs dans "Euphoria" qui révèle son cran et son appétit pour le cinéma...

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Jacob Elordi est un sex-symbol sans effort et sa performance dans le rôle de Felix Catton, le gentil aristocrate à qui on a toujours dit "oui", prouve une fois encore un jeu fluide et ultra désirable. On comprend pourquoi Oliver veut boire l'eau de son bain même si nous ne serions certainement pas allées aussi loin, pour le premier degré on repassera Ollie ! Véritable objet de désir, Jacob Elordi crève l'écran et s'inscrit dans la pop culture instantanément. 

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4. Une lecture fascinante de la luxure

Une volonté de s'emparer de la lutte des classes inévitable au Royaume-Uni et à sa monarchie. Si d'ores et déjà à l'université, Oliver expérimente une différence de traitement face à Fareleigh à l'arbre généalogique plus conséquent, tout au long du film, la luxure et sa démesure sont capturées au cœur de Saltburn et sa cage dorée.

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Si le père d'Ollie est apparemment un dealer de drogues, celui de Felix n'est autre que Sir James Catton, titre de haut rang et propriétaire du château d'Henri VII, tout simplement. La décadence est au rendez-vous, la mère de famille Elspeth Catton, incarnée par la magistrale Rosamund Pike, a horreur des gens laids et invite 200 personnes pour une soirée déguisée en l'honneur d'un de ses invités. Un environnement fastueux où tout est permis et qui obsède Oliver lorsqu'il réalise que, né dans la mauvaise famille, il ne pourra jamais avoir cette vie. 

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5. Il y a vraiment "Murder on the dancefloor"...

L'intégralité de l'imagerie du film nous fait plus que tout envie. D'une balade entre les murs du château à la déco victorienne tellement titanesque que s'y perdre devient amusant et une partie de tennis en robe à paillettes et talons hauts, à boire du champagne brut au goulot... Tout est trop beau (pour être vrai) et cette luxure ultra désirable est enjolivée pour susciter ce désir incontrôlable.

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Comme si pour avoir cette vie, on serait prêt à tuer... En attendant, on penche plutôt pour le titre "Murder on the dancefloor" de Sophie Ellis-Bextor qui nous replonge en 2002 et nous fait brûler d'envie de danser entre les murs froids de Saltburn réchauffés par une fête enflammée... Au moins, danser ne nous mettra pas derrière les barreaux et il n'y aura personne à qui faire la peau ! 

Un opus qui a des choses à dire...

Des reviews américaines aux avis made in France... les spectateurs en état de choc

Si les Américains, encore sous le choc des scènes quelque peu perturbantes, partagent leurs réactions sous forme de TikTok avant/ après... Du côté des Français et des Britanniques, les analyses se multiplient et tout le monde est d'accord sur la beauté de Jacob Elordi.

Si bien qu'a été commercialisée l'eau de son bain en référence à la scène choc du film, et que "Murder on the dancefloor" de Sophie Ellis-Bextor est reprise absolument partout sur les réseaux sociaux... Enfin surtout celles et ceux qui disposent d'un château comme résidence secondaire. Attention aux Oliver qui rôdent !  

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En streaming sur Prime Video, Margot Robbie est à la production !

Fun fact, Margot Robbie a endossé le rôle de productrice pour le film "Saltburn". À l'instar de MRC, qui a initié la réalisation du film, LuckyChap Entertainment, boîte de production dirigée par Margot Robbie et son mari Tom Ackerley, s'impose en tant que producteur.

De la gestion des fonds pour des projets tels que "Moi, Tonya" et "Promising Young Woman" - le premier opus de Emerald Fennel - en passant par la réalisation du succès mondial récent, "Barbie", LuckyChap poursuit une trajectoire résolument triomphante

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Téa Antonietti

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