Quoi ? 53% de la Gen Z veulent devenir influenceurs ?
À l’ère des écrans, la moitié de la Gen Z se laisse séduire par le rêve de l’influence : liberté, créativité et revenus à la clé ! Entre ambition et audace, cette génération n’hésite pas à faire le grand saut pour casser les codes.
Écrit par Erine Viallard le
Il faut se le dire, l'influence a bercé la Gen Z. Elle a grandi les yeux rivés sur les écrans, fascinée par ces nouvelles stars des réseaux sociaux qui transforment les likes en argent. Pas étonnant que plus de la moitié veuille sauter le pas pour s'y lancer sérieusement. Pour booster leur lancement, 30% d'entre eux sont même prêts à investir leur propre argent - il s'agirait là d'un "investissement".
Pour les jeunes d’aujourd’hui, l’influence est bien plus qu’une mode, c’est un idéal, une alternative audacieuse aux emplois traditionnels et à leur lot de contraintes. Travailler selon ses propres règles, exprimer sa créativité, ou encore jongler entre horaires flexibles et passions personnelles, autant de promesses qui font de ce métier le rêve ultime. Mais au-delà de ce fantasme, ce phénomène en dit long sur la nouvelle génération et sa manière de redéfinir les règles du monde du travail.
Le travail version Gen Z
À écouter leurs managers, la Gen Z serait "individualiste", "rétifs à toute autorité", "obsédés par l’équilibreentreleur vie personnelle et professionnelle" et "trop souvent prêts à démissionner". Elle n'appréhende clairement pas le professionnalisme comme les millennials. Un fossé se creuse donc entre eux et leurs prédécesseurs.
Mais derrière ces étiquettes se cache une réalité plus nuancée, cette génération refuse simplement de sacrifier son bien-être et ses valeurs pour un emploi qui ne l'inspire pas. Contrairement à leurs parents, qui ont souvent intégré les codes du monde professionnel avant de revendiquer une meilleure qualité de vie, la Gen Z arrive en fixant des limites claires dès le départ.
C'est la génération rebelle, qui ose dire non et qui prône la déconnexion. Pour eux, il est primordial d'avoir un équilibre entre vie privée et professionelle, sans oublier leurs intérêts personels. Vous ne les verrez jamais répondre à un appel du bureau une fois rentré à la maison ou à un e-mail pendant leur congés.
En bref, la Gen Z veut une qualité de vie au travail saine, pour cela que l'influence leur fait de l'oeil...
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L'influence ne fait pas rêver pour rien, c'est le métier de la Gen Z par exellence. Qui dirait non à l'indépendance (adieu le boss relou), à des horaires variables et flexibles, et au travail depuis la maison ? Comme tout travail, elle a des défauts et des inconvénients, mais sa rémunération les balaie rapidement - bizzarement.
Le potentiel de revenus, est en effet, loin d’être négligeable. L'influence transforme les passions en sources de revenus lucratives avec en prime des partenariats, des collaborations, et des placements de produits. C’est un peu le jackpot quotidien, surtout quand on sait que la productivité est le seul levier pour gagner de l'argent. Une rémunération dite "facile", souvent jugé, mais qui attire aujourd'hui 53% de la Gen Z - et on comprend pourquoi.
La génération Z a trouvé dans l’influence un espace qui semble cocher toutes les cases. Mais derrière les promesses d’indépendance et de liberté, l’influence est-elle safe pour toute une vie ?