5 signes qui prouvent que vous êtes (beaucoup) trop gentil

Avis à ceux qui, dans la cour de récré, préféraient donner leur goûter à celui qui n'en avait pas et mourir de faim plutôt que le manger - ou même, le partager - : vous n'êtes pas seuls...

Écrit par Marie Ordioni le

En grandissant, certains traits de notre caractère s’estompent… tandis que d’autres se confirment. On travaille sur quelques points, l’expérience est source d'apprentissages. Mais d’autres facettes de notre personnalité demeurent tout de même inchangées. Et ce, malgré tous nos efforts. Alors on essaie, on persiste, on force… Mais ‘chassez le naturel, il revient au galop’. Si on pouvait contrôler nos sentiments, ça se saurait.

Notre problème à nous ? C’est d’être trop gentil… Et parfois, c’est un vrai problème - bien qu’il y ait évidemment pire, comme ‘problème’… On aurait pu être trop méchant, après tout -. Longtemps, on en a eu honte. On l’a fui. On a tenté de le dissimuler. Mais en grandissant, on apprend à l’assumer. À appréhender d’autres méthodes pour l’atténuer… En vain.

Et si, chez vous aussi, votre entourage passe le plus clair de votre temps à souligner cette qualité - qui, dans certaines situations, devient malheureusement un défaut -, c’est certainement que vous êtes trop gentil, aussi. Voici 5 signes qui le prouvent

Vous ne voulez jamais froisser personne

Jamais. Quoi qu’il arrive, vous faites toujours en sorte de ne pas vexer, ou d’être ne serait-ce que maladroit avec quelqu’un. Vous réfléchissez à tout, de sorte que personne ne se froisse. C’est même fatigant pour vous. Chaque parole ou action est le résultat de longues minutes - très longues minutes - à cogiter.

C’est la raison pour laquelle vous ne prenez pas parti. Lorsqu’il s’agit de donner votre avis, mais aussi de faire part de vos envies. Le choix d’un bar, d’un musée ou d’un restaurant ? Tout vous convient ! On vous le dit souvent, d’ailleurs. C’est presque agaçant pour votre entourage, qui ne sait jamais ce que vous souhaitez ou pensez réellement.

Vous voulez tout le temps faire plaisir à tout le monde

À l’inverse, vous êtes prêt à tout faire - mais absolument tout ! - pour faire plaisir à vos proches… Mais pas que. Donner les réponses à quelqu’un pendant un test et ne pas vous dénoncer si on vous grille, aller chercher quelqu’un en voiture lorsque ce n’est pas du tout sur votre trajet, partir en voyage dans un pays que vous ne souhaitiez pas du tout visiter dans votre vie… Déplacer des montagnes.

Vous voulez tout le temps faire plaisir à tout le monde, sauf à vous. Évidemment. Vous faites largement passer le bonheur des autres avant le vôtre. Et le pire, c’est que vous en êtes conscient parce qu’on vous le fait remarquer, pas parce que cela vous peine… Jusqu’à ce que ce soit la fois de trop avec la personne de trop. Vous êtestrop gentil, certes, mais loin d’être bête : vous savez repérer ceux qui profitent de vous - quoique certains jouent bien leur jeu...-.

Vous dites "oui"à tout

Et pour profiter, il y en a qui profitent. Si quelqu’un a le choix entre demander quelque chose à vous ou à un quelqu’un d’autre, il choisira tout le temps vous : vous dites 'OUI' à tout. Au travail, à vos enfants, à vos amis… Heureusement que vous n’êtes pas institutrice, vos élèves ne feraient qu’une bouchée de vous.

Même quand tout joue contre une situation, vous ne dites pas ‘NON’. Vous préférez faire des pieds et des mains pour essayer de contenter la personne en face de vous - même quand cela ne vous concerne initialement pas - plutôt que de dire ce mot que vous vous interdisez. Et souvent, ça finit par se retourner contre vous…

Vous vous excusez de tout

Sur tout. Quand quelqu’un est contrarié, énervé, saoulé, vous vous excusez de la raison pour laquelle il est dans cet état… Même quand vous n’avez rien à voir avec ça. Vous vous excusez du froid, du mauvais temps et des embouteillages. Vous vous excusez d’absolument tout ce qui attriste et frustre les gens sur cette planète…

Ça fait beaucoup à supporter, pour les petites épaules d’une seule personne. Mais ça vous est égal. En face de vous, certains vous le reprochent - vos proches, bienveillants -, tandis que d’autres en profitent pour vous faire porter le chapeau.

Vous êtes l’éponge des humeurs des autres

Quoi qu’il arrive. Vous pouvez être de la meilleure humeur qu’il soit - ce qui, au saut du lit, est tout le temps le cas puisque vous ne voyez que le bon côté de la vie -, si vous croisez une amie qui vient de se faire quitter… Vous allez tout abandonner pour prendre un café avec elle, et aspirer toute sa peine. Vous êtes extrêmement sensible, ce qui vous rend touchant, mais trop vulnérable.

À la fin de la journée, vous avez épongé les émotions et états d’âme d’un nombre incalculable de personnes… C’est fatigant. C’est pesant. Cela impacte votre santé mentale. Vous allez finir par exploser de toutes ces humeurs… Mais vous vous en foutez, parce que vous êtes trop gentil.

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