5 conseils pour arrêter d’accorder de l’importance au regard des autres

Chacun fait fait fait c'qui lui plaît plaît plaît... Encore faudrait-il que l'on arrive à appliquer cette règle à nous-même. À trop vivre dans le regard des autres, on en oublie de vivre notre propre vie.

Écrit par Marie Ordioni le

Prisonnières du regard des autres, on ne peut pas s’empêcher de calculer le moindre de nos faits et gestes en fonction de celui-ci. Famille, amours, amis, collègues et parfois même, inconnus, on vit complètement à travers leurs avis. Jusqu’à, parfois - trop souvent, même - s’empêcher de réaliser certaines envies au risque de leur déplaire.

Une chose est sûre : en continuant à entretenir ce comportement, on a tout à perdre. À quoi bon gagner une confiance, un respect, de l’admiration de la part de quelqu’un si c’est pour y laisser sa santé mentale ? Le jeu n’en vaut clairement pas la chandelle. Cet état d’esprit pour finir par complètement nous obséder… Jusqu’à nous consumer.

Il n’est jamais trop tard pour rebrousser chemin et gagner la partie. La voie de la guérison commence le jour où l’on comprend que nous sommes les seules à pouvoir décider de l’influence que peut avoir le jugement d’autrui à notre égard. Et que cette prise, on s’y enferme seules à l’intérieur. Voici nos 5 précieux conseils pour arrêter d’accorder trop d'importance à ce que les gens pensent de nous.

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S’avouer que le regard des gens nous importe

Pour commencer, il est primordial de ne pas se voiler la face. Prendre conscience que le regard des autres nous importe énormément. Joue sur nos humeurs et nos décisions. Quoi que l’on face, on y pense. Parfois, ça nous mine. Tue notre confiance en nous. Nous démoralise. En revanche, lorsqu’on reçoit l’approbation de notre entourage, on se sent plus que jamais sures de nous. On doit se l’avouer : un avis peut tout faire basculer.

Relativiser

Une fois que ça y est, la base est posée, posons-nous une question très simple : pourquoi toutes ces pensées sont la plupart du temps négatives ? Dans le regard des autres, on ne voit presque que du mauvais nous concernant. Si bien que l’on finit par s’en faire en devenir paranoïaque… Et y croire. Arrêtons ! Essayons de relâcher la pression. Relativiser. Chasser toutes ces ondes polluées. Pourquoi tout prendre contre et pas POUR nous ?C’est un cercle vicieux : le positif attire le positif. Alors repartons à zéro et faisons en sorte de toujours voir le verre à moitié plein. S’il/elle ne fixe, discuter avec son ami.e en me regardant, rit, ce n’est pas forcément contre moi. Et notre frère.soeur nous fait un reproche, ce n’est pas pour nous blesser. Simplement pour nous faire évoluer.

Arrêter de chercher ce que les autres pensent de nous

Et même si ça l’est, qu’est-ce que cela m’importe ? Depuis toujours et dans n’importe quelle situation, on cherche à connaître la manière dont les gens nous voient… Quel perte de temps, d’énergie et de santé. Même si, certes, certaines situations nous amènent à être jugées - comme lors d’une évaluation ou d’un entretien d’embauche, par exemple -, cela doit rester propre à un cadre précis. En dehors de cela, même si on apporte beaucoup d’importance à ce que nos proches pensent de nous, cela ne doit pas empiéter sur notre façon d’être. Et le reste ? On s’en fout !

En discuter avec les personnes concernées

Prenons une situation dans laquelle on n’arrive pas à passer outre. Par exemple, on sait, ou du moins on croit, que notre ami.e nous trouve trop sensible, et cela nous vexe - justement parce qu’on est sensible, peut-être… Non ? -. On cogite. On fait qu’y penser… Pourquoi ne pas lui en parler ? C’est notre ami.e, alors jouons cartes sur table. Demandons-lui un avis clair, des arguments, des conseils. Communiquons avec lui.elle, sans filtre et en toute transparence. Cette conversation ne peut qu’être bénéfique, autant pour nous que pour lui.elle, et notre relation.

Prendre conscience qu’il n’y a qu’une personne à laquelle on doit plaire

Alors oui, on va forcément essayer de toujours plus plaire à notre partenaire, nos meilleur.s ami.s, nos parent.s… Mais au fond, la seule à réellement compter, c'est nous. Notre propre regard. Notre vision de notre personne. L’essentiel étant de nous sentir, quoi qu’il arrive, en accord avec nous-mêmes. Droites dans nos baskets.Bien dans nos chaussettes, dans notre corps comme dans notre tête. Nous plaire. Être fière de nous. Le reste n’a pas d’importance.

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